Dans plus de 90% des accidents de voiture, on admet qu’une erreur humaine est intervenue et qu’elle en est l’unique raison dans plus de 60% des cas, tant il est vrai que « l’erreur est humaine » ou, dit autrement, que le cerveau humain n’est pas organisé pour fonctionner sans erreur. Parmi ces erreurs, on trouve notamment les erreurs d’action : l’acte réalisé n’était pas celui que le contexte exigeait. Les recherches modernes (dont les nôtres) ne sont pas venues contredire cette vision mais apportent une bonne nouvelle : dans le cas des erreurs d’action, le cerveau est équipé de mécanismes d’anticipation, de détection, et de rattrapage de ses erreurs avant-même que celles-ci ne soient consommée ; qui plus est, quand la situation le permet, il les corrige très vite.
Travaux exposés par Franck Vidal, membre du LNC, Laboratoire de Neurosciences Cognitives (CNRS, Université Aix-Marseille).
https://youtu.be/-iD2D_9Vg9w