La startup bordelaise Hypnoledge propose une méthode atypique d’apprentissage des langues étrangères. Créée à Bordeaux en 2018, Hypnoledge propose une nouvelle méthode d’apprentissage des langues étrangères sous hypnose. 6 langues sont pour l’instant disponibles et cette méthode a déjà attiré près de 150 000 utilisateurs en 5 ans. La plateforme lancée par un Gershon Pinon psychologue et Laure Duprat, des linguistes, et des hypnothérapeutes promet que l’hypnose « va libérer votre potentiel, en augmentant vos capacités de concentration, de mémorisation et de motivation et vous permettre de passer outre tous vos blocages d’apprentissage comme la peur de s’exprimer, le découragement ou bien le manque de confiance en soi».
Comment êtes-vous entré en contact avec le laboratoire du CeRCA de l’Institut Carnot Cognition ?
Nous avons été lauréat du projet Edlab qui identifie des projets numériques à impact pour l’éducation et la formation. Pour un montant de 25 K€ répartis pour moitié entre nous et la Région, nous avons pu mettre en place une expérimentation scientifique avec le laboratoire de Poitiers du CeRCA sous la houlette du directeur de recherche Nicolas Vibert et avec un thésard Anice Gheras.
Pourquoi avez-vous souhaité initier cette expérimentation ?
Il était important de sortir du seul aspect marketing et d’obtenir une validation scientifique de notre application. Les sciences cognitives nous ont permis de confirmer notre projet et d’y apporter une dimension qui a renforcé sa crédibilité.
Que retenez-vous de cette collaboration avec le CeRCA ?
Un vrai suivi sérieux et opérant sur une année durant laquelle l’expérimentation a embarqué des étudiants qui ont pu tester notre application. Nous sommes particulièrement satisfaits des travaux menés.
Que représentent les technologiques cognitives pour vous ?
J’ai un master II en psychologie cognitive, je suis donc familier des sciences cognitives et bien sûr, je convaincu de leur apport. Elles apportent une réelle connaissance sur le fonctionnement humain.
Nous envisageons d’autres projets pour 2024 où nous ferons probablement à nouveau appel aux sciences cognitives par l’intermédiaire de l’Institut Carnot Cognition pour avoir accès à un panel plus important de laboratoires.